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Mettre fin à la Covid-19 (Coronavirus) : La gestion du cluster de marché public pour briser la transmission communautaire (contamination) dans les communautés en développement
Introduction
Les communautés en développement au sein des pays à revenu faible et intermédiaire, et même certains endroits des pays à revenu élevé, peuvent représenter plus de 75 % de la population mondiale. Les communautés en développement n'utilisent généralement pas les supermarchés, mais ils utilisent les marchés publics de différents niveaux (marchés de village et ceux de grandes villes). Les populations à faible revenu n'ont généralement pas les réfrigérateurs et les congélateurs pour stocker de la nourriture pendant plusieurs jours. Ils n'ont même pas d'argent pour acheter de la nourriture pendant plusieurs jours. La population se rend quotidiennement au marché dans les villes ou une à deux fois par semaine dans les villages où les marchés complètent la production familiale. Le marché relie quotidiennement les populations des villes ou une à deux fois par semaine les familles des villages. Pendant le confinement, il n'est pas possible de fermer les marchés publics pour les raisons évoquées ci-dessus. Pour mettre fin à la pandémie de Covid-19, le marché public comme cluster de contamination ou de transmission des maladies a besoin d'options stratégiques et pratiques et des options personnalisés.
Engagement et renforcement de capacité des gestionnaires de marchés publics
L'engagement des gestionnaires des marchés publics pour mettre en place les mesures préventives est essentiel. La porte d'entrée devrait être de renforcer leurs capacités et leur confiance ainsi que leur leadership. Le renforcement des capacités doit être adapté à la spécificité du marché, y compris les utilisateurs (vendeurs et acheteurs). De nombreux marchés publics sont des espaces ouverts, sans entrées et sorties claires. Très peu peuvent disposer de caméras pour surveiller le respect des mesures préventives. Les superviseurs n'ont pas dans leur mandat et leur capacité de surveiller la transmission des maladies. En effet, les programmes Covid-19 devraient développer cette capacité aussi bien pour la Covid-19 mais aussi pour d'éventuelles autres épidémies ou pandémies.
Lavage ou désinfection des mains
De nombreux marchés publics, en particulier ceux des petites villes et des zones rurales, peuvent ne pas avoir la capacité d'organiser les marchés publics pour avoir des entrées et des sorties officielles ainsi que des stations de lavage et de désinfection des mains. Même les marchés publics des grandes villes peuvent être dans cette situation. Pour la prévention de la maladie, pour mettre fin à la pandémie de Covid-19, l'accompagnement doit veiller à ce que les personnes fréquentant les marchés publics puissent se laver et se désinfecter les mains à l'entrée et à la sortie, et en cas de besoin. C'est une contribution importante qui peut avoir un impact global compte tenu du grand nombre de personnes utilisant les marchés publics et qui connecte plus de 75% des familles. En situation normale, le lavage des mains prévient en moyenne 40 % des diarrhées, notamment chez les enfants.
Port du masque et distanciation sociale
Faire en sorte que les utilisateurs du marché public portent correctement le masque et la distanciation sociale est nécessaire pour mettre fin au Covid-19. Avoir le niveau de couverture vaccinale pouvant rompre la transmission (au moins 60%) pourrait prendre de nombreuses années. La mise en place d'un système de surveillance du port du masque de manière appropriée et de la distanciation sociale dans chaque marché public est importante. La gestion du marché public doit être soutenue en termes de compétences, de dispositifs et de technologies pour pouvoir sensibiliser et surveiller le port du masque et la distanciation sociale.
Tester la Covid-19
Le marché public est un cluster qui englobe des communautés, des familles et des individus de différents lieux et régionaux et pays. C'est un cluster composite. Faire le test de la Covid-19 aux utilisateurs, y compris la confirmation des variantes, peut être un facteur important pour mettre fin au Covid-19, en complément aux autres interventions.
Vaccination de la Covid-19
Le marché public est un site potentiel qui peut apporter la vaccination Covid-19 aux communautés. Le marché public est central en termes de vie communautaire. Pour en finir avec la Covid-19, la vaccination devrait faire partie de cette vie communautaire pour l'acceptabilité et d'accès.
Conclusion
Les marchés publics des communautés en développement dans les pays à revenu faible, intermédiaire et élevé ont un impact potentiel élevé pour mettre en œuvre presque toutes les stratégies et interventions de prévention des maladies, y compris le lavage des mains et la désinfection, le port du masque et la distanciation sociale et la vaccination contre Covid-19.
Dr Claude Sekabaraga
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Covid-19 (Coronavirus) - Covid-19 (Coronavirus)-Tester Universellement pour Rompre la Transmission Communautaire
Introduction
La Covid-19 (coronavirus) se propage dans les communautés aussi bien urbaines et rurales de nombreux pays du monde. Le confinement n'est pas une option pérenne. Il peut aider à court terme, mais il n'est pas économiquement et socialement possible à long terme.
Actuellement, trois options sont celles qui peuvent contribuer efficacement à rompre la transmission Covid-19 :
(i) Vaccination universelle : Elle pourra prendre au moins 5 ans pour être possible au niveau mondial.
(ii) Tester universellement : Cela pourrait prendre un an s'il est inclus dans les systèmes de santé mondiaux.
(iii) Méthodes barrières (masque, lavage des mains et distension social) : Cela pourrait prendre un mois s'il y a un engagement politique et communautaire.
Dépistage Universel
Le test PCR à haute sensibilité et spécificité est celui largement utilisé par les systèmes de santé mondiaux. Le test PCR n'est pas techniquement accessible et il est coûteux. Quand la Covid-19 était pour les voyageurs et leurs peu contacts, c'était le test préférable. Actuellement, la Covid-19 est déjà dans les communautés au niveau mondial. Il faudrait passer à l’échelle pour dépister le plus de nombre, isoler les cas positifs pour rompre la transmission communautaire.
Le passage aux tests rapides et aux tests sérologiques peut augmenter l’accès techniquement et financièrement. Il existe des tests rapides et sérologiques combinés (antigène et anticorps) qui peuvent détecter une infection précoce et après guérison ou un porteur asymptomatique. Les cas positifs doivent être confirmés par le test PCR. Il existe des tests rapides qui peuvent être utilisés par les professionnels de la santé et ceux qui peuvent être utilisés à domicile (agents de santé communautaires ou autotest).
Le dépistage universel à la fois par les professionnels de la santé, le dépistage communautaire et l'auto-dépistage pour la détection des infections précoces et après guérison ou asymptomatiques ont un fort potentiel (impact élevé) pour rompre la transmission communautaire en attendant la vaccination universelle n'est pas encore possible.
Accès aux tests
Les organismes de réglementation des laboratoires de santé (Ministères de la Santé, Autorités des Aliments et des Médicaments, etc.) devraient accréditer les tests Covid-19, les représentants officiels des fabricants (stockage, transport, etc.), ainsi que les prestataires de services (hôpitaux, cliniques, pharmacies, etc.). Il s'agit de garantir la qualité des tests à tous les niveaux.
Autant de tests, de nombreux distributeurs et de nombreux services seront accrédités, autant l'accessibilité augmentera pour l'accès universel aux tests. L'accès à la communauté et les autotests feront un grand impact pour la rupture de la transmission communautaire.
Motivations pour les tests communautaires
Il y a une opportunité d'établir un lien direct entre les activités économiques et sociales et la prévention de Covid-19. Toutes les activités peuvent être autorisées à condition que toutes les personnes concernées soient testées et utilisent les méthodes barrières essentielles (masque, lavage ou désinfection des mains et distension sociale). Les endroits à risque comme les boites de nuit, les cinémas, etc. auraient besoin de tests PCR. Pour d'autres, comme les marchés ouverts, etc. auraient besoin de tests rapides et sérologiques, en particulier les tests combinés antigènes et d'anticorps. Les organismes de réglementation doivent fournir des détails sur la manière dont chaque test doit être utilisé (quoi, pourquoi et comment).
Avec la décentralisation des tests Covid-19 au niveau de la communauté et des ménages et en liant les tests aux activités économiques et sociales, tester universellement peut être atteint et contribuer fortement à rompre la transmission communautaire.
Financer les tests
Avec l’utilisation universelle des tests Covid-19, l'économie d'échelle devrait être prise en compte pour la tarification. Les organismes de réglementation devraient évaluer le marché et normaliser les prix pour les tests ayant la même nature et les mêmes coûts. Les assurances (voyage et santé en particulier) doivent inclure les tests Covid-19 dans les services couverts. Les subventions aux populations à faible revenu doivent être planifiées de manière à garantir que le test ne sera pas un facteur de dépenses de santé catastrophique.
Conclusion
Le test universel Covid-19 peut permettre à l’économie mondiale de reprendre les activités dans les conditions normales comme dans le passé, avant que la vaccination universelle ne soit possible.
Dr Claude Sekabaraga
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Financement Equitable et Pérenne de la Vaccination de la Covid-19 des Pays en Voie de Développement
I. Introduction
La vaccination, y compris le vaccin, la logistique et l'administration des soins de santé, peut coûter en moyenne 75 $ US par personne. L'impôt gouvernemental sur les produits intérieurs bruts (PIB) par habitant est de 10 à 15%, car l'économie est à 70 à 90% du secteur informel (ne déclarant pas et ne payant pas la taxe gouvernementale). Avant Covid-19, le PIB par habitant de la plupart des pays en développement était de 500 à 1 000 dollars. Avec Covid-19, le PIB peut être pour la plupart inférieur à 500 dollars par habitant. L'impôt sur le PIB (source du budget ordinaire du gouvernement) est alors de 50 à 75 dollars. Cela signifie que le gouvernement des pays en développement devrait utiliser près de 100% du budget pour financer la vaccination contre le Covid-19. Comment garantir la disponibilité des vaccins et éviter les obstacles financiers à la vaccination contre Covid-19 ?
II. Options de financement
1. Accès mondial aux vaccins Covid-19 (Covax) dirigé par GAVI, l'OMS, l'UNICEF et le CEPI :
C'est une belle initiative mais qui mobilise actuellement moins de 10% du budget. Les sources de financement sont essentiellement les gouvernements, les fondations et les entreprises. Avec la crise mondiale de la santé économique, il est presque impossible que le mécanisme Covax couvre plus de 50% des besoins sur trois ans. Quelles options pour augmenter et maintenir la capacité financière du mécanisme Covax ? Un petit pourcentage ajouté aux billets d'avion internationaux peut fournir des contributions durables. Covax devrait engager autant que possible les organisations de voyage internationales telles que l'Association Internationale de Transport Aérien (IATA) et les organismes de réglementation.
Les pays devraient utiliser le pouvoir d'achat du mécanisme Covax pour acquérir des vaccins à bon prix. Ceci demande que Covax puisse établir une option avec des subventions et une option pour vendre les vaccins aux pays en développement.
2. Le financement national de la vaccination contre le Covid-19 par les pays en développement :
L'espace fiscal pour l’achat des vaccins et des services connexes n'existe presque pas. Un petit pourcentage des frais de télécommunication (utilisé par plus de 80% de la population, avec un recouvrement des paiements plus facile) devrait contribuer au financement de la vaccination de manière réaliste, durable et socialement acceptable.
Les personnes dont le revenu annuel est supérieur à 15, 000 dollars (5 à 25%) peuvent contribuer en utilisant des centres de vaccination payés de manière volontaire. Cela peut être l'occasion d'avoir la solidarité transversale indirecte entre les catégories socio-économiques. Cela peut aider les personnes dans les businesses à bénéficier de moins de temps d'attente, et certains conforts déjà payés pour d'autres services (hébergement, loisirs, etc.).
III. Conclusion
La couverture vaccinale universelle contre la Covid-19 peut être atteinte si Covax et les gouvernements des pays en développement conçoivent des mécanismes de financement durables au-delà du financement actuel basé sur des subventions. Comme le slogan de GAVI : "Personne n'est en sécurité tant que tout le monde n'est pas en sécurité".
Dr. Claude Sekabaraga, MD, MPH
Quality & Equity Healthcare
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Lutte contre Covid-19 (Coronavirus) : Autorité Internationale des Epidémies du Conseil de Sécurité des Nations Unies (ONU-AIE)
Introduction
La pandémie de Covid-19 nous montre que les épidémies constituent une grande menace de la sécurité mondiale (le monde est réellement un village). Les conseils scientifiques et médicales des organisations internationales comme l’Organisation Mondiale de la Santé, sont acceptés ou non selon les politiques nationales. Une action commune obligatoire contre un risque commun est indispensable. C’est le Conseil de Sécurité des Nations Unies qui a le mandat d’obliger les Etats à prendre des actions envers la sécurité mondiale.
Pourquoi?
Les dirigeants politiques et sanitaires ont des appréciations fondées sur les idéologies politiques, les intérêts économiques et même de nature culturelle. Les dernières épidémies de SRAS, Ebola et maintenant Covid-19 nous montrent combien le monde peut être gravement menacé à un très grand niveau et voir même des populations entières gravement affectées directement (maladie) et indirectement (économie). Quand Covid-19 a commencé vers la fin 2019, personne n’a su que nous faisons face à une pandémie qui va paralyser le monde (confinements des populations à domicile avec comme conséquence une grande et rapide augmentation du chômage et de la pauvreté). Le monde a besoin d’une autorité en plus des organisations scientifiques et médicales comme l’Organisation Mondiale de la Santé. Ces organisations vont continuer leur rôle de conseiller pour une prise de décision basée sur l’évidence.
Comment?
Le Conseil de Sécurité des Nations Unies crée une Agence de l’Autorité Internationale des Epidémies (ONU-AIE) avec comme mission de décider quelles actions communes les Etats doivent prendre pour protéger le monde contre une menace d’une épidémie qui commence. L’ONU-AIE va établir des bureaux où elle juge nécessaire (niveau national ou infranational) pour recueillir les informations en vue de prendre une décision pour une action de lutte contre une épidémie qui commence. Action de lutte contre l’épidémie à être exécutée par une entité infranationale, nationale ou internationale (Provinces, Régions, Etats Fédérés, Pays, Compagnies de Transport, Aéroports, Agence International de Transport Aérien, etc.).
Conclusion
Comme il est difficile de savoir si une épidémie restera locale ou va atteindre le monde entier comme Covid-19 l’a fait, les pays devront perdre leur autonomie dans le cadre de la lutte contre les épidémies.
Le Conseil de Sécurité devrait se réunir urgemment par téléconférence pour prendre de mesures communes de lutte contre Covid-19. Les actions nationales ne sont pas assez coordonnées pour être efficace au niveau international.
Dr. Claude Sekabaraga, MD, MPH